Marcel H. est un de nos fleurons québécois en arts visuels, si je peux m’exprimer ainsi. Certains collectionneurs le qualifient de « blue chip » des artistes peintres. Plusieurs fois primé, il a des dizaines d’expositions à son actif. C’est l’un de nos artistes le plus souvent invités pour représenter le Québec à l’extérieur. Vous pouvez en effet le voir dans plusieurs publications, dictionnaires et autres ouvrages consacrés aux arts visuels.
J’ai un énorme respect pour ce peintre, avec qui je collabore depuis presque 10 ans. Je l’admire. J’adore l’ensemble de son œuvre et applaudis le feu sacré qui l’habite depuis bientôt 50 ans. La liberté artistique, physique et temporelle n’est pas une option pour lui. Il s’est volontairement affranchi du « business » des galeries d’art tôt en carrière. Le peintre fait donc cavalier seul depuis près d’un demi-siècle, mais…avec la planète! Marcel H. est un globe-trotteur infatigable et surtout un grand explorateur de l’émotion humaine qui ne se fixe aucune frontière. Son ouverture sur le monde, ainsi que son goût de l’exotisme, des peuples oubliés et du non-dit se reflète dans ses œuvres avec authenticité, sincérité et réalisme. Chaque œuvre est une histoire à part entière qui lui prend des mois et des mois à créer. Il peint avec une rigueur hors du commun dans le but de nous transporter dans son émotion. Les toiles présentées lors de sa dernière exposition Migration, en témoigne en ce sens que les femmes girafes peintes semblent jaillir de la toile!